‘Umar Ibn Al-khattab: L’équitable (Partie 3)

‘Umar qu’Allah l’agréé est devenu le successeur d’Abou-Bakr et le deuxième calife bien guidé et a été l’architecte des premières grandes expansions géographique de l’Islam.

Un homme d’état visionnaire, il a été capable d'e structurer l’empire de l’Islam en très peu de temps.

Le serment d’allégeance à ‘Umar

Abou Bakr qu’Allah l’agrée est tombé gravement malade à la fin de la 13ème année après la Hijra. Quand il a ressenti qu’il ne se remettra pas sur pied, il a rassemblé les imminent compagnons du prophète (SAWS) et leur a demandé de choisir un successeur pour éviter qu’ils divergent après sa mort.

Chaque compagnon repoussa cette responsabilité et proposa un autre. Puis en voyant qu’ils n’arrivent pas à trancher, ils ont demandé à Abou Bakr de choisir son successeur, car ils étaient sûr qu’il ferai le choix idéal. Abou-Bakr leur a demandé donc un peu de temps pour y réfléchir.

Après quelque temps, Abou Bakr convaincu que ‘Umar sera le meilleur choix, convoqua des compagnons un par un pour leur demander leur avis sur ‘Umar, il a demandé à des Muhâjirînes et des Ansârs, ils ont tous validé ce choix à l’exception de Talha Ibn ‘Ubaydi-Allah qui avait peur de sa sévérité, il a dit: “Que dira-tu à ton Seigneur s'il t'interroge sur ta nomination de ‘Umar comme chef de tous les musulmans alors que tu connais bien sa dureté ?Abou Bakr a dit : “Vous me faites peur avec Allah ?Je dirai : “Ô Allah, j’ai nommé sur eux le meilleurs d’entre eux”. Et il expliqua à ceux qui l'avaient alerté sur l'entêtement et la sévérité d'Umar, et dit: “C'est parce qu'il me considère comme doux, et s’il était le calife, il aurait laissé une grande partie de ce qu'il est (c’est à dire la sévérité)

Puis il appela ‘Uthman Ibn ‘Affane, il lui dicta le pacte de l’allégeance à ‘Umar:

“Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, le Plus Miséricordieux. C'est ce qu'Abou Bakr Ibn Abi Quhâfa a contracté à la fin de sa vie ici-bas, et en entâmant sa vie de l’au-delà, où l'infidèle crois, l'immoral est sûr et certain et le menteur dit la vérité. Je vous ai choisi ‘Umar Ibn Al-Khattâb comme successeur, écoutez le et suivez le. Je ne voue à Allah et à son messager et à vous que le bien. S’il applique la justice, c’est tout le bien que je pense de lui et ma connaissance de sa personne, et s’il change de voie, chacun est responsable de ses actes, je ne vous voulez que le bien, et je ne suis pas devin” Rapporté par l’Imam Adh-Hahabî

Ensuite il demanda aux imminent compagnons s’ils validaient ce choix ? Ils ont tous fait allégeance à ‘Umar en présence d’Abou Bakr. Puis il ordonna qu’on le lise ce discours dans tous les territoires de l’Islam.

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L’Expansion géographique

Au décès d’Abou Bakr Es-Seddîq qu’Allah l’agrée, le territoire musulmans couvrait toute la péninsule arabique et une petite partie d’Ach-Châm et l’Iraq où ils ont battu les sassanides (Iraq) et les romains d’Orient (Ach-Châm).

Les territoires musulman au décès d’Abou Bakr Es-Seddîq

Des quatre califes bien guidés, le califat de ‘Umar Ibn Al-Khttâb qu’Allah l’agrée a connu la plus extraordinaire et la plus rapide des expansions géographique.

Il était un fin stratège avec un visionnaire militaire hors norme.

Il gérait la multitude des compagnes militaire depuis la ville prophétique Médine. Il dirigeait les hommes, et leur commandait ce qu’ils devraient faire ou non, il était omniprésent.

Le territoire musulman à son apogée à l’époque de ‘Umar Ibn Al-Khattâb (An 644 Après JC)

A sa prise de fonctions, ‘Umar désigna Abou ‘Ubayda Ibn Al-Jarrâh comme chef des armées déjà aux fronts et lui demanda de marcher vers Damas, qu’ils vont assiéger pendant quelques mois avant que la ville ne jette l’éponge. Ce fût le début d’une grande expansion qui durera 10 ans, où l’armée de l’Islam écrasera l’empire Byzantin (Empire Romain d’Orient), l’empire Perse, l’empire Sassanide d’Iraq...

Dont voici les principales batailles ou conquêtes :

  • L’an 14H:

    • Ouverture de Damas (Ach-Châm)

    • Ouverture de Homs (Ach-Châm)

    • Ouverture de Ba’labak (Ach-Châm)

    • Ouverture d’Al-Basra (Iraq)

  • L’an 15H:

    • Bataille d’Al Yarmouk (Jordanie)

    • Bataille Al-Qâdissia (Iraq)

  • L’an 16H:

    • La bataille de Jaloula

    • La conquête d’Al-Mada-in [FR: Ctésiphon] (La Perse)

    • L’ouverture de Qinsirîne, Halep et Antakia (Ach-Châm)

    • L’ouverture d’Al-Quds [FR: Jérusalem] (Palestine)

  • L’an 17H:

    • Ouverture des Ahwâz [FR: Ahvaz] (La perse)

  • L’an 18H:

    • La bataille de Nahwand [FR: Nahavand] (La perse)

    • Ouverture d’Al-Koufa (Iraq)

  • L’an 19H:

    • Ouverture de Qissâria (Jordanie)

  • L’an 20H:

    • Ouverture de l’Egypte

  • L’an 21:

    • Ouverture d’Alexandrie (Egypte)

    • Reconquête d’Antakia et de Melkia (Turquie)

  • L’an 22:

    • Ouverture d’Azerbaïdjan

    • Ouverture de Hamadan (Perse)

    • Ouverture de Tarablus [FR: Tripolis] (Lybie)

  • L’an 23:

    • Ouverture de Karaman (Perse)

    • Ouverture de L’Afghanistan

    • Bataille de ‘Ammouria (Ach-Châm)

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L’homme d’état visionnaire

En plus d’être un stratège militaire hors pair, ‘Umar était un homme d’une extrême intelligence politique et financière. C’est pendant son califat que les territoires musulmans se sont transformé en un état stable, structuré et organisé. Et cela, il y a plus de 1400 ans et en 10 ans seulement ! Ça mérite d’être rappelé.

En partant de Médine, une petite bourgade composée de hameaux familiaux, le prophète Muhammad (SAWS) et ses 2 premiers successeurs (Abou Bakr et ‘Umar) après lui ont élargi les territoires musulmans jusqu’à atteindre la Turquie , l’Arménie et l’Azerbaïdjan au nord, et l’Afghanistan et le Pakistan à l’est, L’Egypte et la Lybie à l’ouest ainsi que toute la péninsule arabique.

‘Umar n’a pas obligé les habitants de ces territoires de se convertir à Islam, ni les a obligé à partir. Il leur même offert sa protection contre une taxe appelée Al-Jizya, et leur a donné les même droits civiles que les musulmans. Cependant l’extrême majorité de ses habitants ont embrassé l’Islam de leur plein gré en voyant le bon comportement des musulmans et des compagnons du prophète Muhammad (SAWS).

Cependant de par la grande diversité de langues, de religions et de coutumes dans ces territoires, et le premier défi était de stabiliser ces territoires sur tous les plans politiques, financiers, militaires

La gestion administrative des territoires

‘Umar qu’Allah l’agrée, et pour mieux contrôler les territoires, il les a réparti en 6 grande régions:

  1. La péninsule arabique

  2. L’Iraq

  3. La perse

  4. Ach-Châm

  5. Palestine

  6. Ifriquia (Afrique du nord-ouest)

Chaque région avait son propre dirigeant.

Elles étaient composée chacune de plusieurs districts. A la tête de chacun des district un émir (gouverneur) qui le gère politiquement, militairement et religieusement. Pour la gestion financière, ce rôle était souvent affecté à une autre personne. ‘Umar était le premier à séparer le pouvoir politique de la finance.

L’émir avait le pouvoir de gouverner du moment que ça ne s’oppose pas à la politique globale du calife.

Le calife était le représentant suprême du pouvoir politique et religieux, il dictait la politique à suivre et réprimandait éventuellement les émirs qui vont à l’encontre de ses consignes. Mais toujours dans le but de maintenir l’ordre et l’adhésion des peuples des territoires conquis.

Il a même donné le pouvoir à ces peuples de luis dénoncer tout comportement irrespectueux de ses émirs. Dans un message envoyé à ses sujets, il leur dit: “O gens, je vous jure que je ne vous ai pas envoyé mes émirs pour vous frapper, ni pour vous extorquer votre argent, mais je vous les ai envoyé pour vous apprendre votre religion et la Sunnah de votre prophète. Si l’un d’autre vous a subi autre que ce je vous dit là, qu’il me le remonte. Par celui qui détient la vie d'e ‘Umar entre ses mains, je le lui rendrai justiceRapporté par Al-Hâqim dans Al-Mustadraq 8474

‘Umar était très soucieux de la justice et de l’équité entre tous ses sujets, ils savaient qu’il rendra les comptes à Allah.

La gestion des finances

Chaque territoire conquis rendait l’état musulman encore plus riche et plus prospère. Les empires chassés laissaient derrières eux des trésors incommensurables qui tranchent avec la pauvreté du peuple.

‘Umar, comme un digne successeur du prophète Muhammad (SAWS) et d’Abou Bakr Es-Séddîq qu’Allah l’agrée, a suivi leur voie, et réparti les richesses comme le faisait le prophète (SAWS). Cependant, les richesses qui affluaient sur Médine devenaient ingérables.

Après consultation des compagnons, certains lui ont suggéraient de faire des Diwane (littéralement: Registres) comme le faisait les perses et le romains d’Orient.

‘Umar apprécia l’idée mit en place 2 types de registres: Le diwane des dons (Débit) et le diwane des impôts (crédit).

Le diwane des donations: Recensait toutes les personnes qui participent aux compagnes d’ouvertures et qui protègent les territoires musulmans, chacun s’est vu offrir une pension basée sur sa proximité familiale avec le prophète (SAWS), puis par son ancienneté dans l’Islam et les batailles auxquelles il a participé tout en prenant en compte son niveau social, les plus pauvres étaient plus prioritaires que les riches.

Pour les Muhajirins, il a ordonné de commencer par l’oncle du prophète Al-’Abbas.

Pour les Ansâr, il a ordonné de commencer par la famille du défunt Sa’d Ibn Mu’adh, l’ancien et valeureux chef des Médinois.

Chaque émir gérait les registres de son territoire, et s’occupait de remettre les pensions à ceux qui ont de droit, avec les ressource de son territoire.

Au-delà de répartir les ressources de manière juste et équitable entre tous ceux qui œuvrent pour l’état de l’Islam, ce diwane avait aussi pour but d’encourager les soldats à se concentrer sur le jihad et les ouvertures sans avoir à penser à travailler pour subvenir à leurs besoins. Une manière de les récompenser de leur efforts tout en leur donnant de quoi vivre dignement à la hauteur des efforts et concessions qu’ils entreprennent.

‘Umar a également interdit de répartir les terres agricoles conquises et les laisser à leur propriétaires, d’abord pour que les soldats ne s’occupent du travail de la terre et délaissent le jihad et pour que les populations locales puissent travailler dignement et participé à l’effort économique globale.

L’autre particularité de ce diwane, c’est qu’il tranche complètement avec le mode de sélection à l’usage dans les tribus ou dans les territoires ouverts, où le lien familiale prime sur la valeur des gens. Ce diwane a installé une méritocratie qui n’existait point à l’époque. Ce fût une révolution des mœurs qui a participé à l’acception de l’Islam dans les nouveaux territoires.

Le diwane des impôts: Est le registre de toutes les entrées fiscale dues que ce soit :

  • La Zakat: Aumône légale instaurée par l’Islam

  • La sadaqa: aumône ou don spontanée

  • Le kharâj: Taxe sur la valeur produite par les terres agricoles

  • La Jiziya: Taxe pour les thimmis (non musulmans habitants dans les territoires conquis) en contrepartie d’une garantie de protection, de liberté de culte, et d’équité sociale et juridique.

C’est grâce aux diwanes que ‘Umar qu’Allah l’agrée a réussi à instaurer une paix et une justice sociale et une adhésion des habitants des territoires conquis, et a consolidé la puissance de l’armée en créant une vraie armée professionnelle puisque les soldats étaient payés pour qu’ils se concentrent sur ce rôle.

La gestion des armées

Au début de la première conquête musulmane, les armées étaient composées des membres des tribus habitants la péninsules arabiques qui se sont converti à l’Islam. Les compagnes militaires était traditionnelle, l’armée se construit selon le besoin, les gens partent au champ de bataille et reviennent après pour reprendre leur vie d’avant: leurs familles, leur emploi, …

Avec l’expansion du territoire, et la conversion volontaire de populations entières, il a fallu consolider et protéger les territoires conquis, tout en continuant de progresser géographiquement.

C’est pour cela, et grâce au diwane de donations vu précédemment, ‘Umar qu’Allah l’agrée a structuré l’armée en créant une armée professionnelle et régulière avec plus de 32 000 chevalier, sans compter l’infanterie et les volontaires. Où les soldats sont payé pour ce travail, et leur famille est assurée de vivre dignement pendant leur absence.

Puis il a réparti cette armée par région et par district. Pui il mit un chef sur chaque 10 000, chaque 1000 et chaque 100 soldat.

Il leur a créé des bases militaires pour s’entrainer et s’aguerrir.

Puis Il a développé leurs compétences avec les technologies et les méthodes militaires puisée chez les autres empires déchues.

Une vraie structuration hiérarchique, financière, logistique et en assurant une formation continue. Un chef-œuvre !

La gestion de sureté et la justice

‘Umar Ibn Al-Khattâb qu’Allah l’agrée, comme on a vu dans la première partie de cette histoire, descend d’une famille de juges ou de médiateurs entre tribus, on vu également qu’il se souciait énormément de la justice et l’équité. Il est donc évident qu’il se penche sur le domaine de la justice et de la sureté de ses sujets.

Au début de son califat, ‘Umar tranchait personnellement dans tous les conflits, il occupait le rôle de juge suprême de l’état musulman, comme l’était Abou Bakr et le prophète Muhammad (SAWS) avant lui. Cependant, avec l’expansion véloce de l’état, et la diversité ethnique, sociale et culturelle de ses nouveaux sujets, il était dans l’obligation de décentraliser cette mission pour mieux répondre au besoin et pour appliquer la loi divine en prenant en compte les spécificités de chaque région.

Conscient que les conflits peuvent impliquer le pouvoir en place contre la population, ‘Umar a décidé de séparer le pouvoir politique de la justice en nommant un juge par région, et lui déléguant le pouvoir de trancher dans les affaires judiciaires en se basant sur la loi d’Allah (Chari’a) et la Sunnah du prophète Muhammad (SAWS).

‘Umar était tellement précautionneux de par sa crainte d’Allah, il leur a écrit une charte juridique complète qui leur rappelle l’importance de leur rôle, et les règles à respecter pour bien accomplir cette mission cruciale.

Pour compléter sa panoplie législative, ‘Umar a instauré également une sorte de police. Un rôle de veilleur de nuit qui se balade dans les villes pour empêcher certains actes délictueux et pour noter tous les agissement suspects toujours dans l’optique d’aider la justice à mieux appliquer la loi et rendre justice aux victimes.

Le calendrier hégirien

Le calendrier Hégirien est un calendrier lunaire qui est basé sur l'observation du cycle de la lune. Il est composé de 12 mois de 29 ou 30 jours et l’année fait entre 354 et 355 jours. Une année hégirienne est plus courte d’environ 11/12 jours. qu’une année du calendrier grégorien en usage dans le monde occidental.

Les mois de ce calendrier étaient déjà d’usage par tous les arabes même avant l’Islam. Cependant, ils n’avaient jamais pris le soin de débuter un compte annuel. Ils référençait les année par rapport à des évènements marquants C’est de cette manière qu’on sait que le prophète Muhammad (SAWS) est né le 12 Rabi’ Al-Awwal s<mais ans savoir de quelle année précisément. Néanmoins, grâce à l’évènement de la tentative de destruction de la Ka’ba par un éléphant, on arrive à le positionner dans l’histoire.

‘Umar fut le premier à dater les années et historiser les événements. Les raisons derrière le choix d’instaurer un calendrier annuel daté sont nombreuses, on peut citer entre autres:

  • le besoin de dater les décrets pour pouvoir connaît celui en vigueur

  • Eviter les conflit commerciaux en précisant clairement les délais légaux et les engagements chronologiques des parties dans les contrats.

Après consultation des compagnons, il a décidé de commencer le calendrier musulman par l’année de la Hijra vers Médine et de garder le mois de Muharram comme premier mois de l’année comme il était d’usages à l’époque, malgré le fait que la Hijra a eu lieu pendant le 3ème mois (Rabi’ Al-Awwal).

C’est pour cela qu’il s’appelle le calendrier hégirien (de la Hijra).

La consultation (Chourâ)

Allah exalté soit-il a décrété la consultation comme moyen principal de prise de décisions. Il a même ordonné au prophète Muhammad (SAWS) de consulter ses compagnons:

{ C’est par quelque miséricorde de la part d’Allah que tu (Muḥammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d’Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t’es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. (159) } Sourate Âl-’Imrâne - Vesret 159

Notre bien aimé prophète Muhammad (SAWS) a éduqué ses compagnons à suivre ce mode, il en a fait usage de son vivant, pourtant, lui, l’envoyé d’Allah n’avait pas besoin de leur avis pour trancher dans un sujet ou un autre. Néanmoins, la consultation augmente l’adhésion, et facilite l’assumation des décisions.

Abou Bakr puis ‘Umar ont emprunter le même chemin et l’ont appliqué, mais ce dernier est parti un peu loin dans son application.

‘Umar a fait de la consultation pour la prise de décision la pierre angulaire de son califat.

Il avait pris pour habitude de demander d’abord l’avis du peuple, hommes et femmes, jeunes et âgés, puis il passaient les avis au tamis du Coran et de la Sunnah.

Ensuite il demandait à son conseil de consultation composé des grands compagnons du messager d’Allah (SAWS) par ordre d’ancienneté et de mérite. Les compagnons qui ont connu la bataille de Badr étaient les plus considérés de par leur ancienneté et leur sacrifice.

Dans ce conseil il siégeait l’oncle du prophète Al-’Abbas et son fils Abd-Allah, ainsi que ‘Uthman Ibn ‘Affan, ‘Ali Ibn Abi-Tâlib, Abd Ar-Rahân Ibn ‘Awf, Ubay Ibn Ka’b, Zayd Ibn Thâbit et d’autres et des plus sages des compagnons.

Ce conseils donnait son avis sur tous les sujets, politique, militaires, religieux, sociales, et tout le monde y partager son avis librement et sans craintes, le tout sous le couvert du Coran et de la Sunnah du prophète Muhammad (SAWS).

Ce modèle a été également adopté dans les nouveaux territoires musulmans par les dirigeants locaux, cela permettait de prendre en considération les subtilités culturelles et les spécificités ethniques et régionales.

Toutes les décisions majeures et structurantes de l’état vu précédemment ont été prises selon ce modèle participatif.

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💾 Ce qu’il faut retenir

  • ‘Umar qu’Allah l’agrée était un homme par comme les autres, et un calife pas comme les autres.

  • Il avait une personnalité complexe, dur et doux à la fois, compréhensif et intransigeant à la fois, n’avait peur de personne, mais extrêmement craintif d’Allah exalté soit-il.

  • Il était un ami intime du prophète (SAWS) et son beau-père également

  • Il était un génie à tous les niveaux: politique, juridique, administratif, financier, militaire.

  • Il est le premier à avoir séparé le pouvoir politique, juridique et financier.

  • Il a transformé le petit état musulman en un empire en 10 ans tout en le stabilisant par ses décisions justes et bienveillantes.

  • Il avait le soucis de la justice et de l’équité. Il en était obnubilé.

  • Il a été tué par Abou Lou-e-lou-a, le seul captif non musulman à avoir été autorisé (par ‘Umar) d’entrer à Médine.

  • Même en rendant son dernier souffle, il resta lucide et fut tout ce qu’il est dans son possible pour mettre les musulmans à l’abri de discorde.

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